Une femme artiste-peintre parmi les impressionnistes ! Une révolution en ce 19e siècle !
Ses amis Renoir, Manet, Degas ou Mallarmé lui vouent une grande admiration.

 

Berthe MORISOT
(née Berthe Marie Pauline MORISOT)

née le 14 janvier 1841 à 15 heures à Bourges 18-Cher

décédée le 2 mars 1895 à Paris

 

   

 

Berthe devient modèle, épouse puis peintre parmi les impressionnistes

Visage fin, vêtements et cheveux sombres, un regard déterminé mais impénétrable, une sobre distinction, voici les portraits de Berthe Morisot peints par Edouard Manet, grand peintre du 19e siècle.

Berthe Morisot devient sa belle-sœur en épousant en 1878, Eugène, frère d’Edouard.

Fille d’un préfet de Bourges, elle démarre sa formation artistique en étant copiste au Louvre. Elle a quelque hérédité puisqu’elle l’arrière-petite-nièce du peintre Fragonard.

De 1862 à 1868, elle étudie avec Corot et rencontre Edouard Manet en 1868. Elle l’oriente vers la peinture de plein-air et devient son modèle favori.

C’est  Edouard Manet qui introduit Berthe dans le cercle des futurs impressionnistes et de leurs amis écrivains et poètes : Zola, Mallarmé, Valéry…


Edouard Manet à l’île de Wright peint par B. Morisot

 

Innovante et exigeante, elle est la seule femme de l’exposition impressionniste de 1874

Elle participe en 1874, à la première exposition impressionniste. A cette époque où les jeunes femmes vivent sous l’emprise familiale, c’est une marque d’indépendance, de courage et de talent. Et le peintre Degas  doit demander à la mère de Berthe son autorisation pour que sa fille participe à cette exposition. Elle y est la seule femme !

Elle expose ensuite régulièrement avec le groupe des impressionnistes mais son travail se trouve le plus souvent noyé au milieu des toiles de ses pairs impressionnistes. Pourtant, elle est l’une des artistes les plus innovantes, les plus exigeantes et les moins dogmatiques de l’impressionnisme.

 

Ses peintures évoquent souvent le bonheur perdu d’un Paris de calèches
et de gaies parties champêtres.

Pourtant, ce bonheur que Berthe Morisot créé dans son œuvre, elle ne le puise pas dans sa vie. En effet, la haute et exigeante idée qu’elle se fait de son art, lui interdit le chemin de la facilité et de la satisfaction. Elle est une âme souffrante, éternellement blessée qu’aucun compliment ni succès ne rassurent.

De son vivant, elle ne connaît guère de succès publics en dehors de ses amis peintres.

Elle meurt brutalement en 1895 à l’âge de 54 ans. Cependant, elle a eu le temps de voir une de ses toiles (Jeune femme en tenue de bal) entrer au musée du Luxembourg sur l’insistance de Mallarmé. Elle lègue ses œuvres à ses amis artistes et sur l’acte de décès, on la déclare « sans profession ».

« Nul ne représente l’impressionnisme avec un talent plus raffiné, avec plus d’autorité que Mme Morisot » dira d’elle Gustave Geoffroy en 1881.

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)


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