Initié par Sœur Gérard, ce pharmacien devenu kinésithérapeute, « rebouteux en blouse blanche » voit affluer les clients. Le succès aidant, cette thérapie manuelle fait école et prend le nom de « méthode Moneyron ».

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Jean MONEYRON

Né le 12 juillet 1923 à 13h à Ambert Puy-de-Dôme 63
Source Marc Brun selon acte n°58

Décédé à Ambert en 1994

 

 

 

Alors qu’il est jeune pharmacien à Ambert, il voit pratiquer la Sœur Gérard dite la « rhabilleuse de Grandrif ». Elle est réputée pour avoir le don de guérir avec ses mains.

Impressionné par cette méthode, il se met à l’exercer à son tour, derrière le comptoir de son officine.

Les résultats sont là et sa notoriété se développe au point qu’il lui faut choisir.

Âgé de quarante ans et père de six enfants, il abandonne la pharmacie pour se lancer dans des études de kinésithérapie.

Il reçoit des dizaines de patients par jour et cette notoriété devient nationale et internationale.

Considérant l’individu dans sa globalité, son approche devient une véritable méthode de soins à part entière.

A la suite de sa rencontre avec les docteurs Nogier et Niboyer, Jean Moneyron découvre les liens entre son approche manuelle "réflexe" et les points d'acupuncture chinoise.  Il est sollicité pour présenter sa méthode lors de séminaires internationaux de recherche.

Durant toute sa vie, il pratique exclusivement sa méthode portée à un grand degré de maîtrise.

Il termine sa vie professionnelle dans la banlieue vichyssoise.

Toutes ces pratiques ancestrales ont pourtant comme caractéristique majeure d'être exécutées sur un malade en station debout naturelle, mais personne n'y a jamais attaché le moindre intérêt jusqu'à ce que, 15 ans plus tard, Jean Luc Safin ne les confronte à l'actualité de la neurophysiologie du contrôle postural pour les rationaliser sous un terme générique plus conforme à la réalité : l'orthopractie.

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Sources documentaires :
http://www.moneyron.com/historique_methode.html

http://orthopractie.free.fr/Pro/FR_historique.htm

 

Jean Moneyron, est en quelque sorte un prototype de ce que peut produire le Cancer,

-          une grande sensibilité,

-          le besoin de « materner » avec douceur et gentillesse,

-          de fonctionner selon son ressenti

-          une excellente mémoire pour tout ce qui le touche

-          une grande popularité et le besoin d’être entouré

-          et sans doute aussi la possibilité de réactions épidermiques bien extériorisées.

Il a l’art d’attirer la sympathie, la notoriété et l’argent qui va avec.

Par ailleurs, sa nature scientifique s’associe à un esprit avant-gardiste et indépendant.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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