Ministre, grand défenseur de l’agriculture,
fondateur du Mérite Agricole et organisateur du Crédit Agricole

 

Jules MELINE
(né Félix Jules MELINE)

le 20 mai 1838 à 4 heures du matin à Remiremont Vosges 88

décédé le 21 décembre 1925 à Paris

 

 

 

Avocat parisien, il participe avec Clémenceau à la fondation de l’hebdomadaire « Le Travail ».

En septembre 1870, il devient adjoint au maire du  1er arrondissement à Paris puis est élu membre de la Commune en mars 1871.

Député des Vosges à partir de 1872, il est nommé en 1883, ministre de l’Agriculture dans le cabinet de Jules Ferry. Conservateur modéré, républicain sincère, son nom demeure synonyme de protection de l’agriculture française.

 

Il fonde en 1884 le Mérite Agricole.

Il met en place en 1892, des mesures protectionnistes pour les produits agricoles nationaux face à la dure concurrence internationale. Son nom est lié à ce dispositif économique que l’on appelle « tarifs Méline » et qui met fin à une politique de libre-échange entamée sous le Second Empire.

Il occupe pendant deux ans les fonctions de président du Conseil (avril 1896-juillet 1898). Il laisse de cette présidence le souvenir d’un homme bienveillant et impartial mais sa voix faible et son autorité sont insuffisantes pour contenir les débats d’une assemblée laborieuse mais divisée et parfois agitée.

On lui doit la loi de novembre 1894, fondant les sociétés locales de crédit agricole. Il s’agit d’autoriser la constitution entre les membres des syndicats agricoles, de caisses locales pour faciliter l’octroi des crédits nécessaires au financement de la production agricole.

Quand sous sa présidence rebondit l’affaire Dreyfus, le gouvernement s’obstine à affirmer : il n’y a pas d’affaire Dreyfus ! Méline s’oppose à la révision du procès et faire exercer des poursuites contre Zola. Il démissionne en juin 1898.

En 1899, candidat malheureux à la présidence de la République, il est battu par Emile Loubet, mais conserve son mandat de député jusqu’en 1903 , date à laquelle il devient sénateur jusqu’à son décès en 1925.

Par deux ouvrages publiés en 1905, il milite pour une France agricole et paysanne plutôt qu’industrielle. Pendant la Grande Guerre, il est ministre de l’Agriculture dans le cabinet dirigé par Aristide Briand.

 

 


(
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