Auteur de guérisons considérées comme des miracles, guérisseur magnétiseur que l’on nomme « L’ami de Dieu », représentant de la « divine Providence », il a soigné des milliers de personnes, dont le couple impérial russe.

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Maître PHILIPPE de Lyon
Né Nizier Anthelme PHILIPPE

Né le 25 avril 1849 à 3h du matin à Loisieux Savoie 73
Selon acte n°4 – aimablement communiqué par AD73

 Décédé le 2 août 1905 à 11h30 du matin à L’Arbresle 69 Rhône
Selon acte n°33 – AD69 en ligne – 4 E 11669 – décès 1905 – vue 8/14

 

 

Je ne suis rien, absolument rien,

Poursuivi pour exercice illégal de la médecine entre 1887 et 1892, il est acquitté

Nombre de ses guérisons sont considérées comme des miracles

Le plus simple est de cultiver le champ de la charité.
Ne pas dire du mal d’autrui, savoir qu’on est ici par la volonté de Dieu, voilà le nécessaire.

Né pour soulager la misère humaine et montrer le chemin de Dieu

 

 

Je ne suis rien, absolument rien,

déclare souvent celui que l’on désigne comme Monsieur Philippe, Maître Philippe ou encore Maître Philippe de Lyon.

Non catégorisable, n’appartenant à aucune société initiatique, restant une énigme pour tous. C’est ainsi qu’un de ses proches, Claude Laurent le décrit.

A son propos, on parle de mystique ou guérisseur.

Aîné d’une fratrie de cinq enfants, né dans une modeste famille de cultivateurs dans la Savoie encore italienne, Maître Philippe explique qu’il se sert d’une force absolument inconnue sur terre, une force dépassant tout entendement, que le Christ lui-même employa  pour faire plusieurs de ses miracles. Ce n’est pas un courant, mais plutôt une Lumière, elle représente l’union du « Aimez-vous les uns les autres »… 

Quelque mois avant sa naissance, sa mère rend visite au Curé d’Ars, un saint nommé Jean-Marie Vianney qui lui annonce : Dans quelques temps, tu auras un fils, et il montera très haut.

Nizier Philippe est avant tout, un exemple vivant de charité. C’est seulement après sa mort que l’on découvre qu’il payait les loyers de 52 familles nécessiteuses, acte généreux que poursuivra son fidèle disciple et successeur Jean Chapas.

 

Poursuivi pour exercice illégal de la médecine entre 1887 et 1892, il est acquitté

Pendant la guerre de 1870, il soulage de nombreux malades qu’il reçoit dans le quartier de Perrache à Lyon. C’est à cette époque qu’il ressuscite Jean Chapas déclaré mort :

Après que Jean Chapas ait été déclaré mort par deux médecins et juste avant l'enterrement, Maître Philippe a été amené dans la maison du défunt qui était pleine de membres de famille et d'amis. En entrant dans la pièce du défunt où Jean Chapas avait été habillé pour son enterrement, Maître Philippe a essayé de trouver la mère de Jean Chapas puis lui a demandé « Madame Chapas, me donnez vous votre fils? » ; ne sachant pas vraiment ce qu'il se passait Madame Chapas a répondu « Oui », alors Maître Philippe est allé au bord du lit où le corps de Jean Chapas était allongé et l'a ressuscité en disant « Jean, je te rends ton âme»

Poursuivi pour pratique illégale de la médecine entre 1887 et 1892, il est jugé à quatre reprises et finalement acquitté. Ses proches le décrivent comme un représentant de la divine Providence.

 

Nombre de ses guérisons sont considérées comme des miracles

Dès sa jeunesse, il manifeste une intelligence et des dons si particuliers qu’il aurait commencé à pratiquer dès l’âge de 13 ans.

Garçon-tripier puis apprenti-boucher chez un oncle lyonnais, il acquiert vite une réputation de guérisseur dans cette ville. On lui attribue au fil du temps de nombreuses guérisons considérées comme des miracles.

Maître Philippe dit guérir par le don de la prière et soigne des milliers de personnes sans demander aucun paiement sauf des efforts pour faire le bien.

 

Le plus simple est de cultiver le champ de la charité.
Ne pas dire du mal d’autrui, savoir qu’on est ici par la volonté de Dieu, voilà le nécessaire.

En 1872, il ouvre un cabinet de consultation dans le quartier des Brotteaux à Lyon. Entre 1874 et 1875, il dépose cinq inscriptions à la faculté de médecine et de pharmacie de Lyon, mais ses guérisons dénoncées comme activités illicites provoquent le refus officiel. Il s’oriente alors, en autodidacte, vers la chimie d’abord pour l’industrie de la soie puis pour la création de remèdes dont il dépose des brevets. Plus tard, en 1897, il crée avec son gendre un laboratoire rue du Bœuf à Lyon, où ils auraient mis au point plusieurs médicaments. Et sur son acte de décès, il est indiqué « chimiste ».

Nizier Philippe épouse en 1877, une ancienne patiente, Jeanne Landar fille d’un riche industriel lyonnais décédé. De cette union, qui lui procure une aisance financière, naissent deux enfants.

Dans son cabinet de magnétisme rue Tête d’Or à Lyon à partir de 1883, il soigne chaque jour les âmes et les corps de dizaines de personnes venues demander soulagement et guérison.

Parmi les occultistes et ésotéristes les plus importants de l’époque, certains deviennent ses disciples et le surnomment Maître Philippe.

Sa notoriété est telle qu’il devient conseiller du tsar Nicolas II de Russie et de la famille impériale. Ainsi, cet homme dévoué à ses contemporains, soigne aussi bien les têtes couronnées que les pauvres canuts de la Croix-Rousse à Lyon.

Le décès brutal en août 1904 de sa fille âgée de 25 ans affecte Maître Philippe qui vit cette disparition comme une crucifixion vivante. A son tour, il la rejoint dans la mort un an plus tard.

Philippe fut un brave homme, qui, s'il ne guérit pas toujours, fit autour de lui beaucoup de bien. Sa libéralité était proverbiale, et bien des déshérités de la fortune le pleureront… écrit alors la Dépêche de Lyon.


Intérieur d’un canut lors de la crise de 1877

 

Sources documentaires :
http://www.maitrephilippe.asso.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nizier_Anthelme_Philippe

 

 

Né pour soulager la misère humaine et montrer le chemin de Dieu

Ancré à la fois dans la réalité terrienne et dans la plus haute spiritualité, voilà l’influence conjuguée du Taureau et du Poissons  chez Nizier Philippe.

Tout imprégné de cette ouverture mystique vers l’Illimité du Divin, il est sensible à la fois aux conditions matérielles et spirituelles des personnes qui viennent auprès de lui. Ainsi, il paie sans bruit et sans publicité, le loyer de 52 déshérités !

Comme une navette quotidienne entre la Terre et le Ciel, il est d’une générosité  qui force l’admiration tout en invitant ses visiteurs à « s’aimer les uns, les autres… ».

Habité par une réelle autorité naturelle, le surnom de Maître a dû s’imposer pour ses admirateurs et disciples.

Humaniste et foncièrement hors normes, il est né pour être l’intermédiaire entre le visible et l’Invisible, avec une ouverture totale à tout le genre humain qu’il s’emploie à soulager de sa misère physique et morale, tout en lui montrant la voie vers la plus haute réalisation spirituelle.

 

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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