Les frères LIMONAIRE
Joseph LIMONNAIRE
Né le 25 avril 1809 à 23h à Dax Landes 40
Selon AD40 en ligne - 4 E 88/3 – Dax 1808-1810 – vue 63/159
Décédé en 1876
Et
Antoine LIMONNAIRE
Né le 22 avril 1815 à 3h du matin à Dax Landes 40
Selon AD40 en ligne – 4 E 88/5 – Dax 1814-1816 – vue 93/219
Décédé le 2 janvier 1886 à Paris
Fils de menuisier, ils fabriquent des pianos mécaniques dès 1839
Limonaire une référence pour la qualité et l’importance de sa production
Joseph et Antoine faits pour créer ensemble des instruments de fête |
Fils de menuisier, ils fabriquent des pianos mécaniques dès 1839
Tous deux héritiers du savoir-faire paternel dans la menuiserie, Joseph et Antoine se mettent à fabriquer des pianos mécaniques à partir de 1839. A cette date, ils ouvrent leur atelier rue de Meslay à Paris 3e et vendent des pianos à prix modiques.
A cette époque, le piano très en vogue fait l’objet de nombreuses innovations.
En 1848, Antoine ajoute son propre magasin au 29, rue Montorgueil. Pour une exposition parisienne, Antoine présente son invention qui lui vaudra une médaille de bronze. Il s’agit d’un système qui répète les notes sans devoir relever les doigts de la touche.
En 1870, une nouvelle fabrique Limonaire ouvre au 20, rue Neuve à Paris. En effet, la mode des loisirs se développe. Les patrons des grandes attractions foraines – comme la Foire du Trône - découvrent que l’orgue-orchestre et l’orgue à cylindres et manivelle peut remplacer avantageusement les musiciens de parade. De plus, ces nouveaux instruments sont une curiosité prisée du public.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Limonaire#/media/File:Limonaire-Dijon.jpg
Limonaire une référence pour la qualité et l’importance de sa production
Entre orgues et pianos, les affaires Limonaire sont bonnes et la famille devient aisée. Son nom se fait si populaire qu’il devient commun pour désigner ces orgues de foire.
Fin 19e et début 20e siècle, l’orgue Limonaire devient un bon moyen pour le grand public d’écouter de la musique de qualité sans avoir à assister à un concert. De grande envergure et d’un poids important, cet instrument est transporté par une plateforme tractée, alors que l’orgue de barbarie, de taille plus modeste et de tessiture plus limitée, peut être porté à dos d’homme et manié par un tourneur de manivelle qui accompagne les chansons.
En 1886, l’année du décès d’Antoine, l’établissement Limonaire et Compagnie voit le jour.
Après 1890, l’un des ateliers de facteur de piano est transféré à Bayonne.
Les fils d'Antoine, Eugène et Camille, poursuivent l'affaire à la suite du décès de leur père. Parmi la descendance de Joseph, Ferdinand Limonaire continue le métier qui se transmettra de génération en génération. La passion de l’orgue et des pianos chez les Limonaire est encore présente en ce début de 21e siècle.
Concurrencés par l’apparition des phonographes et le perfectionnement des appareils de reproduction de plus en plus fidèles, les orgues Limonaire continuent d’avoir un certain succès. Leur charme suranné et nostalgique les rend uniques et intéressants par leur sonorité originale typique.
Fréquents en Hollande et Belgique, certains orgues limonaires « modernes » continuent d’être construits au cours des années 1950-1980.
Joseph et Antoine faits pour créer ensemble des instruments de fête
Construire des machines destinées à créer une ambiance, populaire, festive, joyeuse et conviviale correspond bien au tempérament des deux frère Limonaire.
Ils partagent un même esprit conquérant, une fine intuition, une grande vivacité, d’esprit, une ingéniosité, le goût de l’innovation artistique, l’ambition d’une qualité toujours améliorée.
Leurs créations permettent d’établir des liens, de développer des contacts, de créer du bien-être : autant de valeurs humanistes qui leur sont communes.
Ainsi leurs talents conjugués ont créé des instruments qui ont animé les fêtes de la Belle Epoque et inscrit, pour des générations, leur nom devenu commun et synonyme de superbe animation de fête foraine.
Joseph LIMONAIRE
Antoine LIMONAIRE
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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