Thomas Alva EDISON
Né le 11 février 1847 à 3h à Milan Ohio/USA
Selon données Auréas
Décédé le 18 octobre 1931 à West Orange New Jersey/USA
Eclairer tout un quartier de New York pour promouvoir sa lampe à incandescence
Hyperactif stupide, renvoyé de l’école
Il est à 19 ans, télégraphiste itinérant dans tout l’Est des USA
Arrivé à New York à 22 ans, son génie est vite repéré
Habité par le feu de la création, il est un visionnaire imaginatif et indomptable |
Eclairer tout un quartier de New York pour promouvoir sa lampe à incandescence
Pionnier hors du commun, il prend plus de 1000 brevets d’invention dont le microtéléphone, le phonographe, la lampe électrique à incandescence…
Pour faire mieux connaître les possibilités de la lampe à incandescence qu’il vient d’inventer, Edison propose de faire éclairer tout un quartier de New York.
Dès 1880, il se met en chantier : il fait édifier une centrale électrique, installer des kilomètres de fils et fait fabriquer 15 000 lampes et leurs douilles. Tout ce qui n’existe pas encore doit être inventé : fusibles, interrupteurs…
Le 4 septembre 1882, c’est l’inauguration. Les officiels conviés sont accueillis par un Edison en chemise blanche et complet impeccable. Un instant plus tard, l’homme disparaît. On le cherche. On s’affole. Et finalement, on le retrouve les vêtements froissés, éclaboussés d’huile : il est en train de réparer une machine défaillante !
Tel est Edison, scientifique, formidable vulgarisateur et fondateur en 1874 de son entreprise industrielle à Menlo Park, qui deviendra l'Edison General Electric Company en 1889 avant d’être la General Electric Company, l’une des premières puissances industrielles mondiales.
En 1889 s’ouvre à Paris l’Exposition universelle où la foule se presse pour découvrir deux merveilles technologiques, la Tour d’Eiffel et le phonographe d’Edison. L’inventeur américain sera invité dans le salon de l’ingénieur français au 3e étage de sa Tour. Edison, alors au pinacle de sa notoriété, offrira à Eiffel un phonographe Class M avec un mot d’éloge pour le célèbre constructeur français.
Pionnier de l’électricité, Edison est aussi l’un des principaux inventeurs de l’enregistrement du son ainsi que du cinéma aux côtés notamment de Louis Lumière.
Thomas Edison enfant. Source Wikipédia
Hyperactif stupide, renvoyé de l’école
Septième et dernier enfant de la fratrie, Thomas Alva est issu d’une famille modeste d’origine canadienne, néerlandaise par son père et écossaise par sa mère.
A 7 ans, considéré comme un hyperactif stupide, il est renvoyé de l’école. Alors, il est formé en autodidacte par sa mère, dévorant tous les livres de science qu’elle lui apporte. Il prétend avoir lu la bibliothèque entière de Détroit.
A 10 ans, il possède un véritable petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison familiale.
A 12 ans, il obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons… dans le train qui fait l’aller-retour Port-Huron/Detroit. Avec l’argent gagné, il achète vers 1862, avec l’aide de 4 assistants, une presse d’imprimerie qu’il installe dans le wagon à bagages du train.
Il est même autorisé à y mettre son laboratoire de chimie, jusqu’au jour où un incendie s’y déclare. Son renvoi est immédiat, mais l’homme d’affaires en herbe est fier des 2000 dollars gagnés dans cette activité de vendeur.
A 13 ans, atteint de scarlatine, il en garde une surdité partielle qui influence son caractère et lui fait dire : J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux... Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient.
Ma surdité m'avait appris que presque n'importe quel livre peut être agréable ou instructif.
Il est à 19 ans, télégraphiste itinérant dans tout l’Est des USA
Thomas a 15 ans quand il sauve héroïquement Jimmie MacKensie âgé de 3 ans, sur le point d’être écrasé par un train. En récompense, le père de l’enfant, chef de gare à Port Huron, apprend au jeune Edison l’alphabet morse et l’utilisation de son télégraphe.
Voilà une nouvelle compétence-passion pour Thomas qui devient télégraphiste à Memphis et trouve comment automatiser le transmetteur pour avoir moins de travail.
Première invention et premier brevet à 19 ans alors qu’Edison est employé comme assistant-télégraphiste à Toronto au Canada, il transforme son télégraphe pour transmettre en automatique deux dépêches en sens inverse.
Cela lui laisse du temps libre pour continuer ses expériences pendant son travail. Mais un jour l’acide sulfurique échappé d’une batterie au plomb traverse le plancher pour atterrir dans le bureau du directeur. Licencié sur le champ, il se fait opérateur télégraphiste itinérant dans tout l’Est des États-Unis.
Devenu expert en télégraphie à 21 ans et embauché comme opérateur-télégraphiste de nuit à Boston, il travaille aussi sur divers projets d’inventions dont une machine de comptage automatique de votes, non retenue par le Congrès des USA.
Cette déconvenue lui inspire un principe : Ne pas inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas.
Arrivé à New York à 22 ans, son génie est vite repéré
C’est à 22 ans qu’il tente sa chance à New York où il est logé dans une chambre de bonne dans les sous-sols de la chaufferie de la Bourse à Wall Street. Comme il dort à côté du téléscripteur qui transmet les cours de l’or sur les marchés financiers, il a tout loisir d’étudier cette machine de près.
Pour avoir aidé le télégraphiste de la Western Union à résoudre une panne importante, il lui est proposé une place d’assistant de l’ingénieur en chef avec mission d’améliorer cet appareil.
En parallèle, il se perfectionne en chimie.
Edison dans son laboratoire de recherche en 1901
Nikola Tesla, autre inventeur génial et prolifique, débarque aux États-Unis en 1884, attiré par Edison qui vient de créer le réseau électrique pour alimenter la ville de New-York en courant continu.
Face aux sérieux dysfonctionnements de ce système, Tesla est ardent partisan du courant alternatif, alors qu’Edison s’entête à défendre le courant continu. L’opposition est farouche entre ces deux personnalités très narcissiques et Tesla démissionne pour devenir avec succès, conseiller de Georges Westinghouse, concurrent d’Edison.
Précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée avec une équipe de chercheurs, Thomas Edison est capable de superviser jusqu’à 40 projets en même temps.
Il vit dans son laboratoire et ne dort que 4 heures par nuit. Il dit être capable de travailler 48 heures, voire 72 heures d’affilée.
Âgé de 83 ans, il dépose un dernier brevet pour produire de la gomme synthétique, qui clôture une vie riche de 1093 brevets américains de 1868 à 1930.
Qualifié de tyrannique et procédurier, ce travailleur acharné est à la tête d’un empire industriel fondé sur l’utilisation de l’électricité dans le monde entier.
Habité par le feu de la création, il est un visionnaire imaginatif et indomptable
Avec Edison, voici un Verseau très typé qui a l’intuition de faire ce qui ne s’est encore jamais fait pour le bien du devenir humain.
Ce visionnaire doublé d’un esprit conquérant fourmille d’idées (Uranus/Pluton/Bélier) qui font appel tant à la chimie qu’à l’électricité.
Par l’ascendant Sagittaire, il incarne bien cet axe nomade du zodiaque fait pour découvrir, entreprendre en grand et établir des liens tous azimuts. C’est bien ce que permettent le télégraphe, le téléscripteur, le microphone, la caméra… et bien entendu le courant électrique qui favorise les liaisons humaines.
Il a le profil rare d’être à la fois inventeur et homme d’affaires.
Il porte en lui une puissante énergie de métamorphose et le surnom de sorcier de Menlo Park lui va comme un gant, doué qu’il est pour transformer, améliorer sans cesse.
Habité par le feu de la création, (Lune/Mars/Asc.) il est imaginatif doublé d’un narcissique indomptable, qui agit toute sa vie avec une détermination sans faille selon ses idées, persuadé qu’il est d’avoir – presque toujours - raison.
Chapeau à ce génie inventif à qui l’industrie moderne doit beaucoup !
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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