Modèle favori de son mari Claude Monet, Camille occupe une place importante dans l’œuvre de ce peintre. Elle pose également pour Pierre-Auguste Renoir et Edouard Manet.

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Camille Léonie DONCIEUX
Epouse de Claude MONET

Née le 15 janvier 1847 à 10h du matin à Lyon – Faubourg La Guillotière 69 - Rhône
Selon acte n°52 – Archives de Lyon en ligne – vue 10/209

 Décédée le 5 septembre 1879 à 11h du matin à Vétheuil Val-d’Oise 95
Selon acte n°33 – AD95 en ligne – 3 E 175 32 – 1872/1882

 

 

Modèle de peintre, à 18 ans, elle rencontre Claude Monet

Morte prématurément à 32 ans, son souvenir demeure

Le tempérament de Camille « impressionne » les toiles du peintre Claude Monet

 

 

Modèle de peintre, à 18 ans, elle rencontre Claude Monet

Camille d’origine assez modeste travaille comme modèle à Paris et quand elle rencontre Claude Monet en mars 1865, elle a 18 ans. L’artiste est l’un des peintres fondateurs de l’impressionnisme. Entre eux, une relation sérieuse s’installe et ils vivent ensemble à partir de 1867.

Cette relation est vivement critiquée par la famille du peintre, surtout quand naît leur premier fils en 1867. Le couple ne se marie qu’en 1870.

 

Morte prématurément à 32 ans, son souvenir demeure

Cinq ans plus tard, un cancer de l’utérus est diagnostiqué chez Camille qui aura un autre fils en 1878. Cette naissance fragilise davantage encore la santé de l’épouse de Monet.

Dans leur maison de Vétheuil, le couple Hoschedé ruiné et fuyant Paris, s’installe avec ses six enfants. Alice Hoschedé soigne Camille avec dévouement jusqu’à son décès en 1879 à l’âge de 32 ans. Et Claude dans un ultime geste de désespoir peint sa femme sur son lit de mort.

Alice Hoschedé devenue l’amante puis l’épouse du peintre (en 1892) va faire tourner la maison et s’occuper des huit enfants…

Même si Camille a posé pour Pierre-Auguste Renoir et Edouard Manet, elle est le modèle favori de Claude Monet et tient une place toute particulière dans son œuvre.

D’ailleurs après le veuvage du peintre, les personnages représentés dans ses toiles n’occuperont qu’une place secondaire pour servir de contrepoint à ses thèmes chers : paysages et  représentations de la nature.

 


La Femme en robe verte est l’une des premières représentations de Camille par Claude Monet (1866)

 


Camille dans Le Printemps (1872) par Claude Monet

 


Les femmes au jardin
par Claude Monet (1866-1867)
qui prétend que les femmes qui y représentées sont toutes des variantes de Camille son épouse.

 


Dans la prairie
- Camille par Claude Monet (1876)

 


Mme Monet en costume japonais par Claude Monet – 1876
Ce tableau est l’un des plus remarqué du mouvement
japonisme.

Monet admirateur de l’art japonais participe au japonisme - mouvement en vogue dans le dernier quart du 19e siècle.

 

 

Le tempérament de Camille « impressionne » les toiles du peintre Claude Monet

On peut dire que Camille Doncieux a une nature intimiste qui se prête parfaitement à l’inspiration de Claude Monet.

Réservée et très adaptable, elle affiche un air à la fois doux et distant, léger et sérieux, juvénile et mature, sociable et aussi solitaire.

Femme d’avant-garde, libre et indépendante, elle brave les conventions de l’époque par son travail de modèle auprès de peintres, par sa maternité avant son mariage et aussi en tant qu’inspiratrice de  Monet pour l’art nouveau qu’est l’impressionisme.

Intuitive et sensible aux choses de l’art, les nouveautés de son époque l’inspirent. 

Sa présence encourage et soutient l’art novateur de son époux, l’un des fondateurs de l’impressionnisme.

Le tempérament de Camille Doncieux transparaît véritablement dans l’ambiance des toiles où elle a servi de modèle pour Claude Monet.

 

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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