Robert DOISNEAU
Né Robert Sylvain, Gaston le 14 avril 1912 à 21h15 à Gentilly 94-Val-de-Marne
Selon acte n°63 – AD94 en ligne – FRAD 094_4 E_002292_01_0130 – 1910-1912
Décédé le 1er avril 1994 à Montrouge
Robert Doisneau photographié par Bracha L. Ettinger
dans son studio de Montrouge, en 1992
A vingt ans, il vend son premier reportage photographique
Photographe indépendant, il acquiert une notoriété internationale
Chasseur d’émotions, magicien intuitif et curieux |
A vingt ans, il vend son premier reportage photographique
Né d’une famille bourgeoise dans la banlieue sud de Paris, il étudie les arts graphiques et décroche à dix-sept ans son diplôme de graveur et de lithographe, en 1929.
L’année suivante, il devient photographe publicitaire à l’Atelier Ullmann.
En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui sera diffusé dans l’Excelsior.
En 1934, il épouse Pierrette Chaumaison et devient l’opérateur du cinéaste André Vigneau avec qui il découvre un nouveau courant artistique (La Nouvelle Objectivité).
La même année, il est embauché comme photographe industriel par Renault, constructeur automobile à Boulogne-Billancourt. Mais la ponctualité n’étant pas son fort, il est renvoyé cinq ans plus tard en 1939, à cause de ses nombreux retards.
Dès lors sans emploi, il tente de devenir illustrateur indépendant et rencontre Charles Rado, fondateur de l’agence Rapho. Mais en 1939, la déclaration de guerre et la mobilisation coupent court à son premier reportage sur le canoë en Dordogne.
Photographe indépendant, il acquiert une notoriété internationale
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il intègre l’agence Rapho en tant que photographe indépendant dès 1946.
Il semble qu’à partir de cette époque une influence réciproque s’installe entre Robert Doisneau et Jacques Henri Lartigue.
Dès lors, il produit de nombreux reportages photographiques sur des lieux et des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, la province et même l’étranger avec l’URSS, Etats-Unis, Yougoslavie… On retrouve certains de ses reportages dans des magazines à grand tirage comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue, Regards…
Il devient l’ami du peintre Jean-Joseph Sanfourche.
Sa rencontre avec l’écrivain, poète et journaliste Robert Giraud en 1947, signe une longue amitié et une fructueuse collaboration.
Doisneau publie une trentaine d’albums et travaille pour Vogue de 1948 à 1953, en qualité de collaborateur permanent.
Le talent de ce photographe sera reconnu au travers de diverses récompenses dont le prix Kodak en 1947, le prix Niepce en 1956.
Sa dernière exposition sera une rétrospective au Musée d’art moderne d’Oxford en 1992.
La sonnette 1934
Chasseur d’émotions, magicien intuitif et curieux
Robert Doisneau est un chasseur de mystères, un inlassable curieux plein d’idées, en quête d’une émotion en mouvement.
Son regard contemplatif et vigilant, tel celui d’un inoffensif chat aux aguets, capte avec une incroyable vivacité un instantané de la vie qui va sous ses yeux.
Conquérant de l’image, il sent, il pressent l’instant où se conjugue sentiment et l’action qu’il sait figer aussitôt sur la pellicule pour un souvenir au goût d’éternité unique.
Avec la fraîcheur candide, joyeuse et insouciante d’un adolescent qui flâne, le voici en quête d’une sensation éphémère qu’il sait fixer et rendre quasiment immortelle.
Son flair très intuitif le guide sûrement et il se fait magicien de l’image où il restitue du merveilleux à partir d’un instant ordinaire.
Doisneau fait partie des photographes choisis pour le carnet de timbres édité par La Poste en 1999.
En astrologie, d’où vient le goût pour la photographie ?
Pour en savoir plus, consulter le lien :
https://www.janinetissot.com/2019/11/12/les-photographes/
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne |