Pierre DE COUBERTIN
Né Charles Pierre baron FREDY de COUBERTIN
le 1er janvier 1863 à 17 heures à Paris 7e
Selon acte n’°11 – Archives de Paris en ligne – V4 E 791 – vue 3/31
Décédé le 2 septembre 1937 à Genève Suisse
Il faut internationaliser le sport, il faut organiser les nouveaux jeux olympiques.
Inspiré par les Britanniques, il lance la promotion du sport
L’important dans ces olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part.
Pédagogue visionnaire, homme de défis |
Il faut internationaliser le sport, il faut organiser les nouveaux jeux olympiques.
Convaincu de la nécessité de l’éducation physique dans la formation de l’individu, il s’attache à propager le sport parmi la jeunesse par des revues et la création de nombreuses sociétés sportives.
Le 23 juin 1894 dans une réunion composée des représentants de quinze nations, il propose de rétablir les Jeux Olympiques et fonde deux ans plus tard le Comité olympique international, dont il assume la présidence jusqu’en 1925. Les jeux prévus tous les quatre ans sont réservés aux amateurs.
Ce comité organise en 1896 les premières Olympiades qui se déroulent symboliquement à Athènes. 285 athlètes représentant treize pays y participent, dans un stade de marbre blanc réalisé grâce à de nombreux mécènes.
L’humanisme de Pierre de Coubertin est contesté par certains chercheurs et sociologues qui lui reconnaissent un esprit colonisateur, réactionnaire, raciste, voire eugéniste, misogyne et aussi un penchant nazi, tandis qu’on le qualifie par ailleurs de génial visionnaire, homme de son temps !
Plaque commémorative sur sa maison natale, 20, rue Oudinot à Paris
Inspiré par les Britanniques, il lance la promotion du sport
Petit-fils d’un haut fonctionnaire, officier du Ier Empire et fils d’un artiste peintre, Pierre fait ses études chez les Jésuites à Paris puis devient bachelier en droit en 1882.
Il se destine à la carrière militaire mais convaincu d’accorder une grande place à l’éducation physique dans la formation de l’individu, il s’emploie à promouvoir le sport auprès de la jeunesse.
Dès l’âge de vingt ans, ses séjours en Angleterre lui font découvrir la pratique de sports comme aviron, boxe, équitation et escrime mais c’est au tir qu’il est plusieurs fois champion de France de tir au pistolet.
A son retour en France, inspiré par les exemples britannique et américain, il veut améliorer le système éducatif français.
Il lance une campagne de promotion du sport scolaire notamment par livres, articles et fondation de nombreuses sociétés sportives, pour régénérer la race française par la rééducation physique et morale des futures élites du pays qui a subi la cuisante défaite de 1870.
Mais le corps enseignant et les parents d’élèves s’en désintéressent au point que Pierre se rallie à la République au grand dam de sa famille et du clan royaliste.
La pédagogie et le sport le passionnent tant qu’il ne persévère pas dans la carrière politique qui, un temps, s’offre à lui.
L’important dans ces olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part.
C’est la maxime de l’évêque anglican de Pennsylvanie reprise par Coubertin dans son allocution des J.O. de Londres en 1908.
En 1911, Coubertin apporte son soutien à Nicolas Benoît, fondateur du scoutisme en France, avant que des dissensions majeures ne séparent les deux hommes.
A la Première guerre moniale, bien qu’âgé de 51 ans, il se met à disposition de la Nation et malgré ses demandes renouvelées, il n’est pas envoyé au front, mais placé dans la Maison de la Presse. Au sortir de la guerre, l’hôtel familial de la rue Oudinot est vendu et Coubertin s’installe définitivement en Suisse où il s’éteint en 1937, alors qu’il vient d’être fait citoyen d’honneur de Lausanne et de Genève.
En 1927, il assiste à l’inauguration à Olympie, du monument commémoratif de la rénovation des J.O. Cette cité grecque vibrait dès 776 av. J.C., aux Jeux Olympiques où 40.000 personnes étaient présentes. Les jeux grecs avaient lieu tous les quatre ans et pendant près d’un millénaire puisqu’ils sont interdit en tant que culte païen en 393 ap. J.C.
Pierre de Coubertin finit sa vie ruiné et avec la charge d’un fils Jacques, lourdement handicapé.
Pédagogue visionnaire, homme de défis
Homme de pédagogie à l’esprit visionnaire, il a besoin d’œuvrer pour la jeunesse mais toujours à son idée et dans l’intérêt de l’avenir humain.
Passionné d’histoire, sportif amateur de défis, il se fait pionnier pour la postérité et fonde des organisations pérennes.
La vivacité, le mouvement et la parole s’allient chez lui à une profondeur de réflexion et une puissante énergie métamorphosante.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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