« La tête et les jambes », pour ce brillant sportif, aviateur militaire émérite, il excelle aussi comme homme de plume, scénariste et réalisateur.

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Henri DECOIN

Né Joseph Henri DECOIN le 18 mars 1890 à 22h30 à Paris 4e
Selon acte n°588 – Archive de Paris en ligne – vue 12/31

 Décédé le 4 juillet 1969 à Neuilly-sur Seine 92 Hauts-de-Seine

 

 

Champion de France de natation en 1911 et 1912

Du journalisme aux scénarios pour le théâtre et le cinéma

Homme de défis qu’ils soient sportifs, militaires ou cinématographiques

 

 

Un talent pour être le meilleur tous azimuts !

Quelle polyvalence chez cet homme touche-à-tout !

 

Champion de France de natation en 1911 et 1912

C’est en natation qu’il se fait d’abord un nom en devenant champion de France du 500m nage libre en 1911. Dès 1908, il participe aux Jeux olympiques d’été dans les séries du 400m nage libre ainsi qu’au tournoi de water-polo aux Jeux olympiques d’été de 1912 avec l’équipe de France.

Il décroche un nouveau titre de champion de France du 400 m nage libre en 1912 et la même année, se classe second dans la course annuelle de traversée de la Seine à Paris au pont Alexandre III.

La Première Guerre mondiale lui donne l’occasion de s’illustrer brillamment sur le plan militaire et dans l’aviation au point qu’il obtient six citations et termine la guerre comme chef d’escadrille.

 


Henri Decoin en 1919


Pont Alexandre III lors de son inauguration pour l’Exposition universelle de 1900.

  

Du journalisme aux scénarios pour le théâtre et le cinéma

En 1919, il se reconvertit comme journaliste sportif pour l’Auto, L’Intransigeant et Paris-Soir puis se retrouve à la direction de la revue La Boxe et les Boxeurs. A la suite de Théodore Vienne, il prend la tête du Wonderland (salle de boxe) en février 1920.

Du journalisme au cinéma, le pas est vite franchi en 1929 où Henri Decoin devient assistant réalisateur, puis scénariste tout en écrivant pour le théâtre. Son 1er long métrage Toboggan sort en 1933.

Très vite, il dirige l’actrice Danielle Darrieux qu’il épouse en 1935. Il l’accompagne à Hollywood en 1938 quand elle signe un contrat avec Universal Pictures.

A cette occasion, il observe les techniques du cinéma américain et s’en inspire dès son retour en France.

Tous les genres l’inspirent, qu’il s’agisse de films historiques, (L’Affaire des poisons, Le Masque de Fer), d’espionnage (La Chatte), de policiers (Razzia sur la chnouf, Le Feu aux poudres) ou de drames psychologiques (Les amoureux sont seuls au monde).

L’écrivain et scénariste Didier Decoin est son fils qu’il a eu en 1945 avec Juliette Charpenay.

 

 

Homme de défis qu’ils soient sportifs, militaires ou cinématographiques

Entre Poissons et Scorpion, Henri Decoin sait nager dans toutes les eaux avec une égale aisance et réussite. Il acquiert ses succès sportifs dans l’eau des piscines ou de la Seine.

La guerre et l’armée lui offrent aussi d’exceller dans l’aviation, car l’art du déplacement aérien l’inspire également.

En fait, par nature, il lui faut des défis, des enjeux risqués, dans un contexte tendu qui réclame toute son énergie et l’oblige à donner le meilleur de lui-même pour réussir. Il faut dire que pour lui, la chance est à portée de main.

Créer pour mettre en scène, dans la magie, le déguisement du cinéma et du théâtre est dans sa nature et tous les styles l’inspirent pour peu qu’il ait l’autonomie et l’indépendance pour diriger à son aise.

Henri Decoin, un bel exemple d’adaptabilité Poissons alliée à la magie scorpionesque !

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

 


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