Inventeur du « brunophone », piano mécanique automatique ancêtre du juke-box, cet habile luthier multiplie les inventions à succès en cette fin de 19e siècle.

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Jean-Marie BRUN

Né le 1er mars 1850 à 5h du matin à Félines Haute-Loire 43
Selon acte n°4 – AD43 en ligne – 6 E 101/7 – 1843-1852 – vue 185/276

 Décédé le 22 juillet 1924

 

 

Artisan habile et musicien inventif

Luthier talentueux, il crée Le Brunophone

La vogue du piano mécanique inspire cet artisan-artiste

 

 

Son génie inventif associé à son goût pour la musique populaire et un don certain pour les affaires, donnent à son patronyme une célébrité à travers Le Brunophone, piano mécanique très en vogue depuis la fin du 19e siècle.

 

Artisan habile et musicien inventif

Né d’un père cultivateur dans le hameau d’Estable près du village de Félines en Haute-Loire, on peut dire que Jean-Marie a de l’or dans les mains. Habile ouvrier dans ce haut-lieu du travail du métal qu’est la vallée de l’Ondaine,  il possède aussi un talent de musicien.

A 35 ans, il se met à fabriquer ses premiers instruments dans son atelier stéphanois avant de tenir commerce rue Gambetta puis cours Victor Hugo. Nous sommes vers 1885 et la vogue est aux pianos mécaniques fabriqués surtout en Italie et dans le sud de la France.

Le luthier Jean-Marie Brun flaire la bonne piste et commence par commercialiser ces ancêtres du juke-box.

 

Luthier talentueux, il crée Le Brunophone

Puis, comme il est très inventif, lui vient l’idée de créer son propre piano mécanique, naturellement nommé « Le Brunophone ». Habillés d’une décoration maison et pourvus d’un moteur à ressort, ses pianos plaisent. Bientôt, les affaires de la Maison Brun deviennent florissantes grâce au Brunophone, vendu partout en France.

Le principe de ces pianos est simple. Un gros cylindre clouté tourne à l’intérieur de l’instrument. Les clous viennent heurter les marteaux qui frappent ensuite une corde. Bien entendu, le plus difficile est la notation sur le cylindre puisque chaque clou représente une note à jouer. Ainsi le piano mécanique obéit au même principe qu’un réveil mais en plus grand. Une fois remonté avec la manivelle il est déclenché par le monnayeur où l’on vient d’introduire une pièce de monnaie.

Luthier, intense créateur et perfectionniste, il ne cesse d’inventer ou de perfectionner divers instruments de musique. Il est aussi un excellent communicant pour développer son affaire commerciale.

 

 

Son magasin sous l’enseigne « La Grande encyclopédie musicale » présente de nombreux pianos mécaniques et une foule d’instruments en tous genres.

Dans ses entrepôts, on compte plus de 200 pianos en attente de vente ou location.

De 50 à 60 ouvriers travaillent pour ce luthier.

La Grande Guerre freine le commerce florissant de Jean-Marie qui bientôt passe le relais à ses enfants Françoise et Joseph pour continuer l’activité.

Le magasin stéphanois du cours Victor Hugo ferme ses portes dans les années 1970.

Emmanuel Brun, fils de Joseph et petit-fils de Jean-Marie sera un des virtuoses de la scie musicale.

 

 

La vogue du piano mécanique inspire cet artisan-artiste

Artisan-artiste imaginatif et visionnaire, Jean-Marie Brun fourmille d’idées.

Très réceptif à tout ce qui est en vogue et qui peut faire prospérer ses affaires, il est un créateur intensif et calculateur.

Le piano mécanique, qui induit une ambiance d’amusement, de fête populaire avec chant et danse, convient tout à fait au tempérament de ce luthier d’avant-garde.

Il crée du rêve et du bonheur pour tous à travers ses machines et instruments de musique.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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