Seul musicien français de l’orchestre du Titanic,
il a 20 ans quand il meurt dans le naufrage.

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Roger BRICOUX

Né Roger Marie Joseph Léon BRICOUX
le 1er juin 1891 à 15h à Cosne-sur-Loire Nièvre 58
Selon acte de naissance n°79/1891 – AD58 en ligne – 2 Mi EC 152 – vue 364/544

 Décédé dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 lors du naufrage du Titanic

 

 

L’un des trois violoncellistes de l’orchestre du Titanic

Du Carpathia au Titanic, par une ironie du destin…

Nourrir le bien-vivre par amour pour la musique

 

 

L’un des trois violoncellistes de l’orchestre du Titanic

Seul musicien français et le plus jeune membre de l’orchestre du Titanic, il est avec les Britanniques Percy Cornelius Taylor et John Wesley Woodward, l’un des trois violoncellistes de cet ensemble.

Comme les sept autres musiciens de l’orchestre, il joue jusqu’aux derniers instants et meurt à son poste lors du naufrage du Titanic.

Fils d’un artiste musicien, il décroche le premier prix du Conservatoire de Bologne ainsi que le Premier Prix du Conservatoire de Monaco.

 

Du Carpathia au Titanic, par une ironie du destin…

Roger Bricoux âgé de 20 ans et au talent prometteur semble voué à un bel avenir.

Engagé au début 1912 à bord du paquebot transatlantique Carpathia de la Cunard Line, il y rencontre le pianiste Théodore Brailey avec qui il rejoindra le Titanic en avril de la même année.

Comme par une ironie du destin, c’est le Carpathia qui va secourir les naufragés survivants du Titanic dans la nuit du 15 avril 1912.

Les autorités américaines n’ayant pas envoyé son certificat de décès, il est déclaré insoumis par l’Armée Française le 4 janvier 1913, puis déserteur lors de la mobilisation générale de 1914. Il faut attendre 1917 pour voir son nom rayé des contrôles de l’insoumission à réception de l’avis de décès.

Une plaque commémorative, apposée en 2000 dans le cimetière de sa ville natale, honore sa mémoire.

 

 

 

Nourrir le bien-vivre par amour pour la musique

La musique portée par l’air insouciant des voyages voisine ici avec un appétit pour le bien-vivre.

Ainsi, lors du naufrage, la consigne donnée à l’orchestre de jouer des airs entraînants convient bien à ce violoncelliste pour qui la musique est un art pour célébrer la joie de vivre…

Et ce, même quand les flots de la mort se font envahissants.

D’une nature humaniste et festive mais aussi solide et déterminée, il n’a de cesse de servir son art jusqu’au bout comme pour mettre une touche de beauté sublime avant l’inévitable plongée dans les abysses silencieux de la mort.

 (Amas planétaires plutonisé dont le Soleil au Gémeaux en VIII, au double carré de Jupiter et Saturne ; Vénus maître d’Asc. conjoint à Mercure maître du Soleil  et en trigone et sextil à Saturne/Vierge et Jupiter/Poissons ; Uranus conjoint à l’Asc. en secteur I ; axe III-IX superposé à l’axe des voyages Gémeaux-Sagittaire valorisé…)

 

Hommage à Roger Bricoux qui, en une vie écourtée,
a embelli de son talent l’hymne final de l’éphémère
Titanic.

 

 

Retrouvez l'intégralité du dossier spécial "Le TITANIC"

 


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