BRASSAÏ
Né Gyula Halász
né le 9 septembre 1899 à 21h à Brassó (Autriche-Hongrie et depuis 1920 : Roumanie)
selon : https://www.astro.com/astro-databank/Brassai via Marc Brun
Décédé le 8 juillet 1984 à Beaulieu-sur-Mer 06 Alpes-Maritimes
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Brassai-123.jpg
Formé aux Beaux-arts, il devient journaliste
Surnommé L’œil de Paris par Henry Miller
Son pseudonyme Brassaï évoque sa ville natale
Artisan-artiste à la curiosité inspirée |
Formé aux Beaux-arts, il devient journaliste
D’origine hongroise par son père et arménienne par sa mère, il a 4 ans quand sa famille emménage à Paris pour rejoindre le père enseignant de littérature à la Sorbonne en 1903.
Gyula Halász, jeune homme à l’âme artiste, étudie peinture et sculpture à l’école des Beaux-Arts de Budapest avant de servir dans la cavalerie austro-hongroise lors de la Guerre de 14-18.
A 20 ans, il est journaliste à Berlin tout en suivant les cours des Beaux-Arts avant de s’installer à Paris en 1924 où il apprend le français en lisant Proust. Vivant au cœur du Paris artistique des années 1920, il se lie aux écrivains, Henry Miller, Léon-Paul Fargue et Jacques Prévert.
Surnommé L’œil de Paris par Henry Miller
Redevenu journaliste, il écrit plus tard que la photographie l’a aidé à saisir la nuit parisienne, la beauté des rues et des jardins qu’il pleuve ou qu’il vente.
Son premier recueil intitulé Paris de nuit et publié en 1932 connaît un grand succès. De son côté le romancier Heny Miller le surnomme L’œil de Paris dans l’un de ses essais.
Brassaï artiste photographe aime explorer le Paris nocturne des années 1930, du bal des travestis à Magic City aux fumeries d’opium, des prostituées de la rue Quincampois aux bordels célèbres, les souteneurs, les invertis, les voyous et aussi les chambres des hôtels des Halles… Jusqu’au bout de la nuit, il promène son œil curieux dans l’obscurité inquiétante des bas-fonds de la capitale où son objectif déniche quelques beautés égarées dans une sordide baraque foraine ou l’escalade nocturne des tours de Notre-Dame et aussi la tournée pittoresque des vidangeurs…
https://www.flickr.com/photos/42176496@N05/3902539445/in/photostream/
Son pseudonyme Brassaï évoque sa ville natale
Dès 1923, il se choisit le pseudonyme de Brassaï (de Brassó) par référence à son lieu de naissance.
De sa série Graffiti - fruit de trente ans de recherche et publié en 1960 - une de ses photographies sera choisie pour la couverture du recueil de Jacques Prévert, Paroles sorti en 1946.
En-dehors du Paris interlope et sombre, Brassaï s’intéresse à la haute société, à la vie artistique et intellectuelle et nombre de ses contemporains célèbres, tels que Dali, Picasso, Matisse, Giacometti sont immortalisés par cet artiste-photographe.
Pour le monde de la mode, il produit une série pour le couturier Christian Dior.
Son film Tant qu’il y aura des bêtes est primé à Cannes en 1956.
Brassaï gagne le premier Grand Prix national de la photographie à Paris en 1978.
Outre ses nombreuses œuvres photographiques, Brassaï est l’auteur de dix-sept livres et de nombreux articles.
Son œuvre reste actuelle par des expositions parisiennes en 2014 et 2017 au Centre Georges-Pompidou et à l’Hôtel-de-Ville (Brassaï, pour l’amour de Paris).
En astrologie, d’où vient le goût pour la photographie ?
Pour en savoir plus, consulter le lien :
https://www.janinetissot.com/2019/11/12/les-photographes/
Artisan-artiste à la curiosité inspirée
Virginien très typé, Brassaï en hérite une extrême minutie éprise de perfection jusqu’au moindre détail.
Artisan-artiste, ancré dans la réalité de la vie terrienne du Taureau, il lui faut explorer les lieux dédiés à la jouissance des sens et aux plaisirs qu’offre la vie.
Explorateur des instincts libérés par la nuit, il leur donne une dimension artistique fascinante dans l’obscurité inquiétante où tout semble possible.
Toutes les formes de son art prennent source dans une intuition fine et subtile renforcée par une évidente curiosité qui le pousse à explorer les mystères cachés du Paris by night mais aussi de la société mondaine et intellectuelle.
Par son art de la plume journalistique et de la photographie, il restitue d’immortels instants qu’il sauve de l’oubli comme autant de vivants témoignages d’une époque révolue.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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