Irrésistible au théâtre, à la radio, au cinéma…
Un surdoué très populaire dans le monde du spectacle des années 1950 et 1960

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Francis BLANCHE

Né Francis Jean BLANCHE le 20 juillet 1921 à 16h à Paris 11e
Selon acte n°2441 – Archives de Paris en ligne – 11N 406_A – vue 29/31

 Décédé le 6 juillet 1974 à 1h15 à Paris 15e
Selon acte n°1631 – Archives de Paris en ligne – 15D 535 – vue 6/31

 

 

Entre candeur et ruse… un farceur-né !

Inventeur des canulars téléphoniques en 1960…

Après des débuts à Radio-Bretagne en 1944

Laissez-moi dormir, j’étais fait pour ça

“Je peux me défendre contre la méchanceté ;
je ne peux pas me défendre contre la gentillesse.” ...

 

 

Entre candeur et ruse… un farceur-né !

Un faciès burlesque qui en dit long, des yeux « prêts à tout », entre candeur et ruse…

On devine le farceur-né qui travestit le monde et les mots… pour amuser la galerie !

Emblématique de la scène et du cinéma français des années 1950 et 1960, Francis Blanche, parolier d’environ 400 chansons, joue dans 121 films en plus de trente ans de carrière (1942-1974) !

Inoubliable le duo mythique qu’il forme, sur scène et sur les ondes, avec Pierre-Dac à partir de 1950 !

Le Sâr Rabindranath Duval, Malheur aux barbus, Signé Furax, Le Parti d’en rire… font partie de leurs sketches et feuilletons radiophoniques qui enchantent les auditeurs.

 


Pierre-Dac
et Francis Blanche

 

Inventeur des canulars téléphoniques en 1960…

Cet artiste surdoué abonde partout… au théâtre, à la radio, au cinéma, à la télévision et… à écrire les paroles de chanson.

Quasi inévitablement, il se fait l’inventeur et l’auteur de canulars téléphoniques qui captivent un large public sur les ondes des années 1960.

Prisé du populaire, Francis Blanche n’hésite pas à mettre du rire sur les « tubes » des grands compositeurs classiques, tels que La Truite de Schubert, la Symphonie n°5 de Beethoven, l’air de Figaro dans le Barbier de Séville de Rossini, le Boléro de Ravel ou le Carnaval des animaux de Saint-Saëns…

Sur ces musiques géniales, ce farceur génial aussi, sait mitonner des mots pour régaler le public qui n’a rien entendu de pareil jusqu’alors.

Est-ce ce don pour l’écriture qui fait de Francis Blanche le plus jeune bachelier de France à 14 ans ?

Son côté artiste, il le tient de l’hérédité familiale où, entre autres, son père Louis Blanche est acteur de théâtre.

 

 

Après des débuts à Radio-Bretagne en 1944

Francis Blanche débarque à Radio-Bretagne peu après le débarquement de Normandie de juin 1944.

A cette époque, jeune artiste sans le sou, il est hébergé un temps, avec femme et enfant, chez Victor Janton directeur de cette 1ère station de radio à émettre sur le sol français après la Libération. Alors, ce bavard de 23 ans, inexpérimenté mais jamais à court de mots, se voit confier les manettes de Radio-Bretagne.

Un an, après l’ouverture du Théâtre des Trois-Baudets, Francis Blanche y partage l’affiche avec Henri Salvador en 1948. C’est bien vite le succès.

C’est dans cette salle que se formera en 1950, le duo populaire Francis Blanche - Pierre-Dac.

 

 

Laissez-moi dormir, j’étais fait pour ça

Artiste prisé au théâtre, il l’est aussi devant les caméras et tourne sans discontinuer dans de nombreux films où il se fait souvent scénariste et dialoguiste.

Inoubliable dans la mémoire populaire ce Papa Schulz chef de la Gestapo qu’il interprète face à Brigitte Bardot dans la comédie Babette s’en va-t-en guerre (1959).

Acteur favori de Georges Lautner, il devient le notaire Maître Folace dans Les Tontons Flingueurs en 1963 et joue dans l’équipe des Barbouzes en 1964.

De 1942 à 1974, cet artiste est un touche-à-tout du monde du spectacle. Il est emporté par une crise cardiaque lors de l'été 1974, à l’âge de 52 ans. Sur sa tombe est inscrit : Laissez –moi dormir, j’étais fait pour ça

Son ami et partenaire de scène, Pierre-Dac, très affecté, meurt quelques mois plus tard.

 

Retrouvez La Truite avec Francis Blanche :

https://www.youtube.com/watch?v=CJXeFvizfu4&ab_channel=blogauxpoils

 

Citations parmi d’autres de Francis Blanche :

Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer de pansement.

Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser la médiocrité et l’atteindre.

 

 

“Je peux me défendre contre la méchanceté ;
je ne peux pas me défendre contre la gentillesse.” ...

Cette citation tient lieu de caricature du tempérament de Francis Blanche :
un clown gentil qui joue les méchants pour faire rire le public.

 En effet, né sous l’empreinte forte du signe du Cancer, cet artiste en hérite une bouille clownesque

expressive et mystérieuse où bouillonne un imaginaire inépuisable de trublion hors normes.
(Soleil-Mars-Mercure-Pluton en Cancer, en VIII, en lien avec Uranus et avec asc. Scorpion).

 Novateur irrévérencieux, quand il lance les canulars téléphoniques tel un garnement qui s’amuse à tirer les sonnettes des portes et à déranger les gens juste pour rire !
(Lune-Verseau).

 Selon le principe admis que le Cancer est un « bavard », cet artiste se fait prodigieux parolier (400 chansons).

Il sait tricoter les mots pour amuser le peuple sur les airs de grands compositeurs réservés aux salles de concert mondaines et huppées où l’on déguste de la grande musique.

Comme un transformiste, il fait alors descendre dans la rue le génie de ces musiciens, pour enchanter son auditoire.

 Une probable mémoire prodigieuse vient servir son mental toujours en effervescence.
(amas Scorpion sextil à Saturne-MC).

 Une vraie complicité de ressemblance l’unit à Pierre-Dac.
C’est l’association de 2 magiciens fouineurs qui aiment déranger et se moquer de choses sérieuses.
(Valorisation du Scorpion et de la Vierge chez les 2 artistes).

 Dans leurs sketches, s’illustre aussi une complémentarité :
la noblesse digne et amusée de Pierre-Dac face l’insolence du garnement Francis Blanche.

 

Chapeau à Francis Blanche qui a pimenté le patrimoine de l’humour français !

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne

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