Ca y est, le père a son musée ! C’est le plus beau jour de ma vie !
déclare, le 21 septembre 2010, cet acteur mythique du cinéma français,
à l’ouverture du musée dédié à son père, le sculpteur
Paul Belmondo.

 

Jean-Paul Charles BELMONDO

né le 9 avril 1933 à 9 heures à Neuilly sur Seine 92 Hauts de Seine,
selon acte n°186

 

 

Né dans une famille d’artistes, d’abord passionné de sport, avant de s’adonner au théâtre et au cinéma

Indiscipliné et peu enclin aux études, il s’adonne au sport (football, voiture, cyclisme, boxe…). Puis il décide d’être comédien et débute au théâtre en 1950. Il est admis en 1952 au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique. Pourtant, acclamé par le public, son talent n’est pas reconnu par ses professeurs, ce qui lui interdit l’entrée à la Comédie Française. Il s’adonne successivement au théâtre et au cinéma avec un succès modeste. Il termine la décennie des années cinquante dans le rôle de d’Artagnan dans les Trois Mousquetaires pour la télévision.

 

Voyou ou flic, prêtre ou voleur, ce séducteur au nez cassé, connaît la gloire à partir des années 60, pendant lesquelles il tourne 42 films !

Avec « A bout de souffle », film-phare de la Nouvelle Vague, qui rencontre un triomphe public, Belmondo se révèle. Débute ainsi, pour lui, un vedettariat où les succès s’enchaînent allant du film d’aventure au film dramatique. Dans les « Tribulations d’un chinois en Chine », il tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress. Son épouse qu’il a connue en 1953 et dont il a trois enfants, demande le divorce prononcé début 1968. La presse rend abondamment compte de cette liaison.

 

Créateur prolifique au cinéma et au théâtre, il refuse  les grands « concours » et raouts médiatiques et humanitaires

L’apogée de sa carrière a lieu dans les années 70 avec « Borsalino ». En 1971, il décide de créer sa maison de production Cerito Films (devenue Annabel Productions en 1981)  pour gérer plus efficacement sa carrière. Il tourne à un rythme soutenu et enchaîne les succès publics avec des metteurs en scène comme de Broca, Chabrol, Verneuil ou Giovanni… Après le succès modeste de Stavisky, Belmondo fait le choix quasi exclusif du cinéma de divertissement. Dans « Peur sur la Ville », il réalise des cascades risquées, ce qui lui fait dire plus tard : pour l'intelligentsia parisienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie ! Il enchaîne polars, films d’aventures, comédies. Il retourne durablement au théâtre à la fin des années 1980.
Ainsi jusqu’à l’an 2000, on le retrouve dans plus de 80 films.
En 2002, il épouse Natty Tardivel (coco-girl de Stéphane Collaro) (née le 5 janvier 1965 à 16h45, à Paris - source: Marc BRUN), sa compagne depuis 13 ans, dont il a une fille Stella et dont il se sépare en 2008, pour vivre avec Barbara Gandolfi, une femme d’affaires belge.

 

Jean-Paul Belmondo obtient, après 25 ans de bataille, l’ouverture d’un musée dédié à son père sculpteur et graveur

Pour honorer son père Paul Belmondo, sculpteur et graveur reconnu, Jean-Paul, œuvre pendant 25 ans pour lui donner un musée digne de son talent.
Jean-Paul, son frère Alain et sa sœur Muriel donnent à la ville de Boulogne-Billancourt les bronzes, plâtres, dessins et peintures de leur père, désormais abrités dans un splendide manoir du 18e siècle, le château Buchillot ouvert en musée le 21 septembre 2010.

 www.museepaulbelmondo.fr

 

 

Jean-Paul Belmondo


(
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