Architecte et urbaniste, précurseur de l’architecture moderne de l’entre-deux guerres, il acquiert une notoriété internationale par ses grands programmes architecturaux.

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Eugène BEAUDOUIN

Né Eugène Elie BEAUDOUIN le 20 juillet 1898 à 14h30 à Paris 5e
Selon acte n° 2275 – Archives de Paris en ligne – V4 E 8412 – vue 29/31

 Décédé le 14 janvier 1983 à Paris 16e

 


https://expositions-virtuelles.citedelarchitecture.fr/portraits_architectes/biographie_BEAUDOUIN.html

 

Architecte comme son père, puis lauréat du Grand Prix de Rome en 1928

Précurseur de l’architecture moderne à partir des années 1930

Une notoriété internationale et de nombreux projets architecturaux

Imaginatif et ingénieux, pédagogue et curieux, il marque son époque

 

 

Architecte comme son père, puis lauréat du Grand Prix de Rome en 1928

Né d’un père architecte vérificateur de la ville de Paris, il est mis sur la voie de sa profession, après des études  à l’Ecole supérieure des Beaux-arts.

Lauréat du premier Grand Prix de Rome en 1928, il profite de son séjour à la Villa Médicis de 1929 à 1932,  pour réaliser des relevés des Monts Athos en Grèce et de la ville d’Ispahan en Iran.

Succédant à son père, il s’associe à l’architecte-urbaniste Marcel Lods en 1930. Intéressés par les problèmes du logement collectif, l’industrialisation du bâtiment et la préfabrication, ils travaillent avec l’ingénieur Vladimir Bodiansky et le designer/architecte Jean Prouvé.

 

Précurseur de l’architecture moderne à partir des années 1930

Au sein de cette association et jusqu’en 1940, il réalise une série de bâtiments considérés comme précurseurs de l’architecture moderne en France,  à Drancy, des cités-jardins pour l’Office Public HLM de la Seine, l’école de plein air pour enfants malades respiratoires à Suresnes, la Maison du Peuple à Clichy…

Les œuvres de cet architecte, fin pédagogue, font longtemps référence.

En parallèle, il mène une carrière d’urbaniste et travaille notamment sur le plan de La Havane en 1928, de l’aménagement de la région parisienne en 1934 et après-guerre s’occupe de reconstructions à Marseille, Monaco, Saigon, Toulon, Montpellier, Clermont-Ferrand…

 

Une notoriété internationale et de nombreux projets architecturaux

Après la Seconde Guerre mondiale, architecte en chef des Palais nationaux et des bâtiments publics, sa notoriété devient internationale. Appelé à réaliser de nombreux projets architecturaux publics tels qu’ambassades, logements sociaux, lycées, bâtiments administratifs, il remporte en 1951 le concours de la cité Rotterdam à Strasbourg afin de développer les méthodes d’industrialisation du bâtiment. Il est aussi urbaniste de la Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP) des Minguettes à Vénissieux et du quartier Maine-Montparnasse à Paris.

L’ingénieur Jean Julien-Laferrière qui a débuté sa carrière dans le cabinet d’architecture d’Eugène Beaudouin se souvient de « l’ambiance pédagogique extraordinaire qui y régnait dans un climat fort sympathique ».

Devenu directeur de l’Ecole d’architecture à l’Université de Genève, puis professeur à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Eugène Beaudouin compte parmi ses élèves des noms qui deviendront célèbres dans le monde de l’architecture, tels que Pouillon, Labourdette, Grumbach, Spoerry…

Membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1961, il devient président de la Société française des urbanistes de 1958 à 1966 et élu président de l’Union internationale des architectes de 1960 à 1964.

 


https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Barre_quartier_minguettes.jpg?uselang=fr
Barre du quartier des Minguettes à Vénissieux (Rhône)

 

 

Imaginatif et ingénieux, pédagogue et curieux, il marque son époque

Eugène Beaudouin possède la part d’imaginaire fertile et d’habile ingéniosité qui lui viennent de l’influence conjuguée du Cancer et du Scorpion.

Habité par une âme de précurseur humaniste, amateur de défis, il est fait pour œuvrer à l’avant-garde de ce qui est utile au devenir humain.

L’influence marquée des Gémeaux lui confère une sorte d’éternelle jeunesse d’esprit, une insatiable curiosité de toute nouveauté et une exceptionnelle adaptation au monde présent, avec en prime le don pour la pédagogie.

Voilà  de quoi écrire une belle page de l’histoire de l’architecture moderne !

 

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

En astrologie, d'où vient le goût pour l'architecture ?
Pour en savoir plus, suivez le lien :
https://www.janinetissot.com/2019/11/12/les-architectes/

 

 


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